Un carnet de voyage, oui, mais un voyage immobile, peut-être un voyage intérieur.
Je transforme un simple carnet trouvé dans le commerce (j’adore les carnets) en une œuvre unique, où chaque page devient un monde à part.
Je travaille le fond, écris le haïku, puis dessine mes formes abstraites, comme des fragments d’une réalité parallèle.
Je colle ensuite mille merveilles infimes, glanées ou conservées, naturelles ou fabriquées : fleurs, feuilles, plumes, vrilles de vigne, graminées, fougères, ficelles, dentelles, rubans, tissus… Chaque élément se mêle aux autres pour créer un univers foisonnant et fragile.
Quand le carnet est terminé, feuilleter page après page tout un monde merveilleux…
Alors, en commencer un nouveau.