Alixire Artiste Plasticienne
Alixire Artiste Plasticienne
Livres de Plume
Chaque jour, lors de la promenade avec le chien, j’observe, j’admire toutes ces petites merveilles de rien que m’offre la nature. Suivant les jours, suivant la saison, suivant les rencontres, suivant l’humeur, je glane plumes, fleurs, lichen, brindilles, feuilles, fruits, coquille d’œuf ou d’escargot …
J’ai eu envie de garder trace de ces récoltes quasi quotidiennes. J’ai donc photographié chaque jour ce que la chance m’offrait de trouver ce jour-là.
Et puis bien-sûr est arrivée l’envie de faire quelque chose de tout cela. C’est ainsi qu’est né Le livre de plume, sorte d’éphéméride du merveilleux minuscule et insignifiant.
Le livre de plume car presque chaque jour je rencontre une ou des plumes que les oiseaux m’offrent…
Pour ce livre, l’idée est née avec l’automne. Lors de mes promenades, je longe un bois peuplé de magnifiques chênes. J’ai choisi de partir de la feuille du chêne, collant une feuille sur chaque page, puis de créer un dessin unique qui se déploie de page en page. La structure en leporello permet de feuilleter le livre ou de l’ouvrir en une longue frise.
Au fil de la sinuosité du dessin, j’ai écrit un texte légèrement surréaliste, imaginé lors de mes promenades. La composition de chaque page se complète ensuite par mes collages d’éléments naturels glanés dans les bois, ainsi que par d’autres trésors minuscules et dérisoires tirés de mes boîtes à curiosités. Ici ou là, la couture mêlée de broderie vient ponctuer et enrichir l’ensemble.
Livre de l'Arbre
Alcea Rosea
Alcea Rosea, ou roses trémières, j’en ai beaucoup dans mon jardin, et j’aime profondément cette fleur, qui est devenue le sujet de ce nouveau livre. J’ai commencé par coller une fleur séchée sur chaque page, avant de créer une longue frise qui court d’un bout à l’autre du livre, contournant et épousant les fleurs.
J’ai découvert que cette plante porte des noms différents selon les époques et les lieux. C’est cette histoire que j’ai transcrite dans le texte qui longe la frise.
La composition se complète ensuite par des collages d’éléments naturels glanés lors de mes promenades, ou piochés dans mes boîtes à trésors minuscules et dérisoires. Ici ou là, s’ajoute une couture mêlée de broderie, pour ponctuer et enrichir cet univers délicat.
De simples chutes de papier, quelques coffrets en bois oubliés dans l’atelier… et l’envie de jouer avec l’infiniment petit. C’est ainsi qu’ont vu le jour mes livres miniatures.
Comme leurs grands frères leporello, ils déploient une frise de traits à l’encre ou au graphite, ponctuée de collages et de coutures. J’y assemble mes trouvailles, merveilles discrètes ou précieuses ramassées au fil des chemins et des bric-à-brac.
Parfois un texte glisse de page en page, fil conducteur secret. Parfois une minuscule boîte en bois, ornée de mes volutes, devient l’écrin de ces mondes fragiles.
Les Livres miniatures
Rivière
Bleu
Source
Bulle
L’envie de ce livre d’artiste est née d’une petite valise en bois. J’ai eu l’idée d’y glisser un livre fabriqué sur mesure : apprendre la reliure, choisir le papier à dessin, assembler chaque page — quel bonheur ! Puis est venu le temps de la création : préparation des fonds, écriture de haïkus originaux, dessins abstraits et enfin collages et coutures, réalisés à partir de mille merveilles, banales ou précieuses, glanées lors de mes promenades à la campagne ou au détour de magasins de bric-à-brac.
Ainsi, page après page, se compose une promenade dans un monde onirique, le mien. Le processus s’est achevé par la fabrication de la couverture, accompagnée d’un dessin sur un coffret en bois acheté « parce que trop mignon ». Je ne sais jamais à l’avance à quoi serviront ces trouvailles, mais une idée finit toujours par éclore.
Aujourd’hui, l’œuvre est terminée, prête à rejoindre son collectionneur.
Oiseau des Iles
Mes Livres d'Artiste
Mes leporello sont entièrement fabriqués à la main. Un leporello, ou livre en accordéon, se déploie page après page mais peut aussi s’étirer pour révéler une frise continue.
Chaque exemplaire est une pièce unique : les dessins, réalisés au crayon graphite, habitent à la fois les pages et les couvertures, tandis qu’un texte original court d’un bout à l’autre de l’ouvrage.
J’ai inventé une reliure spécifique afin d’offrir cette double lecture : tenir entre ses mains un livre, intime et secret, ou dérouler une longue frise, ouverte et expansive. Entre écriture et dessin, chaque leporello devient ainsi une œuvre singulière, oscillant entre l’objet-livre et l’espace plastique.
Chacun d’eux comporte 8 pages réunies en une frise longue de 120 cm. Le livre peut se feuilleter ou s’ouvrir entièrement.
Les leporello blancs
Les livres avec mon papier fait maison
Fabriquer mon propre papier… je ne l’avais encore jamais tenté. Alors, je me suis lancée dans l’aventure. Très vite, l’idée s’est imposée : quoi de mieux qu’un livre pour mettre en valeur les qualités de ce papier rugueux et expressif ?
Certes, il n’est pas vraiment fait pour accueillir le dessin. Qu’à cela ne tienne : je travaille mes dessins sur un papier blanc, lisse et délicat, dont le contraste souligne d’autant plus la force brute du papier grège.
J’y associe ensuite mes courts textes, un peu surréalistes, qui laissent l’imagination s’élancer librement, et tout un petit monde de merveilles minuscules : collées, cousues, brodées…
Pour la reliure, j’ai choisi la japonaise, élégante et ingénieuse, qui permet de réunir ces feuilles simples en un ensemble unique.
Heureusement qu'il existe les fleurs
Repère d'émotion
Repère d'émotion
Déraisonnable histoire
Au nord du lac
Transformer l'inamovible
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